A la question: " Quel sera le titre du prochain album de Ratatat ?", on aurait pu mettre notre main au feu tant la réponse était d’une évidence certaine. Car s’il y a bien quelque chose pour lequel le duo electro ne s’embête pas, c’est bien le nom des albums. Après Ratatat, Classics, LP3 voici… LP4. Ce dernier opus reprend les affaires là ou le précèdent les avait laissées. Mike Stroud et Evan Mast ont toujours la science infuse du beat electro qu’il faut au moment où il le faut. Ils s’emparent de la piste de danse dès les premières mesures jusqu’à la dernière. Véritable machine à faire danser (les filles), LP4 est rempli de tubes electro rock instrumentaux plus dansants les uns que les autres. En tête Drugs et son intro au piano pour mieux vous assommer par la suite avec un rythme exotique et sa guitare jouée avec un e-bow. Le duo continue à nous achever avec Neckbrace et sa boucle krautrock digitale sans parler de Mandy et ses synthés vintages. La formule marche toujours dans ce dernier album. Mais, sans vouloir donner des conseils avisés, il faudrait peut-être que le duo new-yorkais commence à explorer d’autres paysages électroniques avant que leurs fans trouvent dans leur musique une légère lassitude.