"Ashes to ash and funk to funky
We know Major Tom's a junkie
Strung out in heaven's high
Hitting an all-time low"
Major Tom est mort
Vive Electrophone
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On a connu des temps où Glasgow nous livrait des groupes propres sur eux et dansant. Orange Juice, Belle and Sebastian voire même Franz Ferdinand, puisque c’est d’eux que l’on parle, faisaient passer la bonne vieille ville écossaise pour une cité dans laquelle il faisait bon se prendre du bon temps.
Aujourd’hui, les choses semblent avoir changé si l’on en croit la toute dernière signature Domino Records, The Amazing Snakeheads. Avec eux, Glasgow ressemble plus à une ville interlope où le crime ne fait plus partie du fait divers mais d’une réalité quotidienne.
Trio formé par Dale Barclay, William Coombe et Jordanie Hutchinson, The Amazing Snakeheads livre un monument rock ‘n’ roll rempli de rage et de romance noire. Amphetamine Ballads est un album viscéral, intense, bercé au son du punk garage et d’une certaine forme de raw blues. On pense aux ballades meurtrières de Nick Cave. D’une électricité rare, ce premier album ressemble à une cérémonie vaudoue entre The Birhday Party et Dr John. On avance dans cet album avec la trouille au ventre mais avec tout de même le plaisir aux tympans. Toujours sur le fil du rasoir, Dale Barclay crache son venin et paralyse son auditeur. Il vocifère pour mieux lutter avec ses démons intérieurs. King Krule, à côté, ressemble à un enfant de chœur. Pas de tromperie ici, tout est bien réel. Bande son originale d’une ville en pleine perdition. Jamais un album n’aura aussi bien partagé l’odeur de la fumée et de l’alcool. Album nocturne, on a l’impression de côtoyer le crime dans des ruelles mal éclairées.
Après avoir tiré sur la queue du diable tout au long de l’album, c’est sur celle du tigre que The Amazing Snakeheads tire. Tiger By The Tail termine l’album comme une procession après un homicide. Tout le monde suit le cortège. Et nous suivrons à coup sûr les prochaines exactions de The Amazing Snakeheads.
Damien
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Balises: Amphetamine Ballads, The Amazing Snakeheads
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Pour la pochette de son nouvel EP, The Great Artiste a choisi un détail d’une toile de Paul Signac, Le Démolisseur (1896). À l’instar du peintre anticonformiste qui inventa le pointillisme avec Seurat, The Greta avance par petits points qui ressemblent à des EP. Déjà trois à son actif. Et l’écoute successive de Before the End of the World (2012), At the Bridge of Dawn (2013) et de Big Sounds from the Big City Vol. 1 (2014) montre une évolution certaine. Mais ce qui ne change pas c’est cette volonté d’avancer en semant la terreur derrière eux. Il n’y qu’à regarder leurs différentes pochettes parsemées de symboles forts personnifiant la mort, la démolition et la guerre pour s’en rendre compte. Leur musique ne déroge pas au postulat que le groupe s’est fixé dès le départ. La formation nancéienne rend un vibrant hommage à une musique et à un mouvement qu’ils n’ont pas vécu mais qu’ils respectent. Le shoegaze. Bien sûr on pense aux débuts de Ride, à Loveless de qui vous savez ou encore à The Telescopes mais The Great Artiste vrombit magistralement comme un bombardier lâchant ses bombes. Big Sounds from the Big City Vol. 1 s’ouvre avec Shoegaze Or Die. Un titre porte étendard que le groupe joue comme un manifeste. Entre déflagrations sonores et bruits blancs, tout est là pour plaquer l’auditeur contre un mur du son.
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Bart Davenport n’est pas un nouveau venu dans la musique. Et pourtant, il faut prendre son mal en patience lorsque l’on veut trouver un minimum d’informations à son sujet. L’homme est jusqu’à aujourd’hui plus connu pour ses multiples groupes créés au début des années 2000 (The Kinetics, The Loved Ones, Honeycut…), qu’avec son projet solo. Cette volonté de tout le temps jouer dans différentes formations a sans doute empêché le San franciscain de ne pas avoir un minimum de reconnaissance de ce côté-ci de l’Atlantique. Dans ses différents albums solo qu’il compose depuis 2002, Bart Davenport expose son amour pour les belles mélodies influencées par Arthur Lee, Todd Rundgrun ou encore Jonathan Richman, tout en développant sa propre vision du rock californien. Quatre ans après Palaces, Bart Davenport délaisse les ambiances folk boisées de l’americana pour un dandysme pop plein de romantisme. Physical World est un album hybride qui aurait très bien pu paraître il y a plusieurs décennies au côté des Smiths, Lloyd Coyle et Aztec Camera…Ici, les guitares sont pleines de reverb. Bart Davenport n’hésite pas à se prendre pour Morrissey et crooner sur des pop songs matinées de soul (Dust in the Circuits). La réussite est souvent là, comme avec le très sixties Wearing The Chames, ou les très 80’s Fuck Fame et Physical World. OnYour Own Planet fait méchamment penser à The Whitest Boy Alive, groupe d’Erlend Øye qui a dit de Bart Davenport qu’il était « the best one-guy-and-guitar performer there is ». Mais parfois, le songwriter dandy tombe un peu dans la facilité et le mimétisme à l’instar du morceau Every Little Step, copie conforme d’un titre de McCartney qui se prendrait pour Stevie Wonder. Mais cela ne doit pas nous empêcher de voir en Bart Davenport un prodige de la pop song parfaite et inusable.
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Balises: Bart Davenport, chronique, Physical World
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Doit-on encore rappeler que la Grèce est le nouvel Eldorado d’une pop subtile et riche ? La péninsule Hellénique est en plein bouleversement mais possède un label à l’oreille bien structurée Inner Ear Records. On en a déjà fait l’agréable constat avec les dernières sorties Baby Guru, Electric Litany, Egg Hell… Nouvel arrivant sur le label à l’ouïe fine, Plastic Flowers risque fort de fleurir notre petit jardinet pop pour un bon bout de temps.
Duo basé à Thessalonique, le groupe est formé par George Samaras et Angelos Paschalidis et se réclame d’influences aussi diverses que Radiohead, Sigur Ros et Slowdive. Plastic Flowers aime le travail d’orfèvre et soigne aussi bien le contenu que le contenant. Depuis 2010, ils publient leurs morceaux que sur cassettes et vinyles. Donc rien de factice chez ces fleurs qui préfèrent les atmosphères brumeuses et les mélodies limpides au soleil plombant des étés trop chauds. Souvent Evergreen possède la légèreté et la chaleur des premiers rayons de soleil printaniers. Mais aussi la mélancolie et la nostalgie d’un temps révolu. Un temps insaisissable. Une inaccessibilité qui fait que l’on découvre sans cesse des nouveaux secrets à chaque écoute de l’album. Chargée de voix pleines d’écho contrebalancées par des boîtes à rythmes rigides, la musique de Plastic Flowers se joue sur des synthés analogiques et des amplis de guitares bons marchés. Le son d’instrument faisant souvent le son d’un morceau, Evergreen est un assemblage de mélodies lo-fi et rêveuses qui n’ont aucun mal à remplir l’espace.
De par leur nature, les fleurs en plastique ne dépérissent jamais. Rester toujours vert et garder les mêmes feuilles (mélodies) persistantes, c’est tout le mal que l’on peut souhaiter à Plastic Flowers.
Damien
Site
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Balises: chronique, evergreen, inner ear, plastic flowers, review
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Docteur Culotte. Il faut en avoir justement dans la culotte pour prendre un nom de scène pareil. On hésiterait presque à récouter en se disant voilà encore un groupe qui annonce tout dans son nom mais ne dit rien avec sa musique. Mais bien mal à celui qui n’utiliserait pas un peu de sa curiosité malsaine pour découvrir ce que ce Docteur Culotte a dans le pantalon.
Docteur Culotte est la rencontre entre le chanteur britannique Sol Hess (Sol Hess and The Sympatik’s) et le dessinateur de BD Jérôme D'Aviau. Ils annoncent qu’ "Ensemble ils livrent avec fièvre des chansons d'amour comme s'il n'y avait pas de lendemain". Le groupe est créé à l’occasion d’un festival de BD à Québec dans lequel ils étaient tous les deux invités. Les deux membres en reviennent avec des morceaux qu’ils s’empressent d’enregistrer sur un 4 pistes avec quelques invités d’exception dont Mari Lanera (LDLF, Zero Branco...) et Benjamin Carerra (Le Dernier Cri) à la basse, ainsi que le dessinateur Adrien Demont à la trompette.
Olga s’ouvre avec une élégance toute retenue sur un morceau consacré à une icône du cinéma qui, en son temps a fait, pardonnez l’expression, mouiller des milliers de slips kangourou. Avec une volonté plus que louable de ne jamais vouloir s’enfermer dans des cases (non pas de BD), les Bordelais auscultent un punk-rock fiévreux dont Mark E. Smith serait un patient ingérable (Silver Shiny Dress, Theodore). Après l’intermède instrumental (Intermission), la fièvre punk que l’on situait depuis le début du côté de Manchester, se retrouve maintenant à New York. Et Docteur Culotte ne se prive pas de faire la rencontre du fantôme de Lou Reed sur Behind The Wooden Gate et d’une certaine Olga que l’on imagine au bras d’un Johnny Thunders ou de Tom Verlaine. Le mini-albumse termine comme il a commencé, avec le charme et le chic d’une ballade charnelle nommée Skin.
Après écoute de ce premier effort, on est tous d’accord pour dire que Docteur Culotte a un nom ridicule qui pourrait lui porter préjudice, mais ça serait dommage de passer à côté de ces sept morceaux au charme et à l’énergie débordante.
Damien
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Depuis 1997, le festival LES FEMMES S’EN MELENT milite et met en valeur les plus belles voix féminines de la scène musicale indépendante. Cette année encore, pour sa 17éme édition, le festival ne déroge pas à ses deux règles qu’il s’était fixées dès le début, à savoir l’éclectisme et l’exigence dans ses choix musicaux.
Au départ juste une soirée parisienne, le festival a su s’agrandir avec des soirées satellites en province et même à l’étranger (Göteborg, Montréal).
Cette année, le festival s’arrête une nouvelle fois aux Trinitaires de Metz avec comme affiche Cults, Emily Wells et Leonie Pernet.
Cults est un duo élevé à San Diego et domicilié à New-York. Avec un faux détachement, une vraie persévérance et deux albums au compteur (Cults en 2011 et Static en 2013), Madeline Follin et Brian Oblivion ont dressé une cathédrale de sons et d’images uniques sur la scène américaine. Conviant Phil Spector dans un cumulus de reverb et ballades sixties sous influence Jesus and Mary Chain. Leur approche musicale oscille entre girls bands des années soixante et une certaine idée du groove où la voix de Madeline est souvent traitée comme un chœur d’enfants. Mais ce que nous aimons avec la dream pop de Cults, c’est la nostalgie du passé sans jamais faire l’impasse sur une réflexion du présent.
Originaire de Brooklyn, Emily Wells, artiste, productrice, chanteuse et compositrice, a sorti en juillet 2013 son album Mama, 3 ans après The Symphonies : Dreams Memories & Parties, qui lui avait valu une comparaison avec Nina Simone, le côté sauvage en plus. Formée initialement au violon, Emily connue pour son utilisation hors normes de sonorités classique et moderne, joue également des percussions, du clavier et tout ce qu’elle arrive à transporter dans son road case. Le résultat est là : un savant mélange de styles, de tons et d’ambiances différentes s’épousant à la perfection, nous faisant entrer en douceur dans son univers enchanté.
Leonie Pernet est une artiste qui choisit ses instruments comme des pinceaux en commençant par une esquisse et en finissant par composer un tableau complet. Minutieux et grandiose à la fois, sa musique peut aussi bien faire rêver que danser. Cela commence souvent par du piano et finit dans un déluge de batterie, corps et machines ne font plus qu’un et tous les repères musicaux sont atomisés. Bercée par les ombres et les lumières croisées d’Aphex Twin, Patti Smith et Philipp Glass ; cette parisienne nous oblige à changer notre grille de lecture musicale.
Les Trinitaires et Ground Control To Major Tom s’associent pour vous offrir des places. Pour être parmi ceux qui auront la chance d’être présents à cette belle soirée, il vous suffit de répondre à la question suivante :
Quel est le titre du premier single de Cults sorti en 2010 ?
Pour répondre, vous devez envoyer la réponse ainsi que vos nom et prénom à l’adresse suivante : [email protected]
Les gagnants seront tirés au sort jeudi 27 mars à 20h.
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Balises: #17, 2014, concours, festival, Les Femmes s'en Mêlent, les trinitaires, metz
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Ce qui fait de moi un chroniqueur de disque légitime c'est que je ne suis pas un musicien raté. Je suis accompli dans ce que je fais, je n'ai pas de regrets ou d'espérances déçues. Je n'ai pas d'amertume ou d'aigreur par rapport à ce que j'aurais pu être. Ce qui fait de moi un être humain encore perfectible c'est qu'il peut m'arriver de mentir, plus ou moins souvent, à moi comme aux autres. J'ai donné cette semaine une interview pour une radio Chinoise diffusée à Monaco, si si. Et j'ai menti. Quand on m'a demandé quel groupe ou artiste trouvait grâce à mes yeux en 2014, je suis parti dans ma vieille rengaine du c'était mieux avant 1980, balayant d'un revers de guitare des trucs qui me font vraiment vibrer ou qui m'ont vraiment rendu amer et jaloux. Ça n'arrive pas souvent, mais ça arrive encore de temps à autre depuis 1980. J'ai acheté le disque de Chevalrex pour les mauvaises raisons, puis je l'ai aimé pour les bonnes. Pour les mauvaises raisons, puisque c'est ma passion dévorante et bornée de collectionneur de vinyles qui m'y a poussé. J'ai vu passer un article sur le fait que ce disque était pressé à 200 copies, sur vinyle bleu avec pochette faite main et visuel en 3D. Il ne m'en a pas fallu plus pour foncer le commander et recevoir la copie N°67. Ensuite par acquis de conscience j'ai posé la rondelle bleue sur la platine. Je pourrai en parler sur des lignes et des lignes, mais on n'explique pas vraiment au fond pourquoi un disque nous touche, c'est tellement personnel. Disons pour faire simple que Rémi, le gars derrière Chevalrex, balaie effrontément et sans avoir l'air d'y toucher 50 ans d'histoire de la musique Pop Française. Rémi tisse une toile d'araignée entre Troy Von Balthazar et Nino Ferrer, entre Michel Magne et un Gainsbourg qui auraient arrêté de picoler. À la première écoute, ça déconcerte un peu, puis on se rend compte très vite que tout reste en tête, donc que c'est efficace. Vraiment je déteste faire du name dropping dans mes chroniques, mais là c'est vraiment comme si François de Roubaix s'était mis à chanter, du fond de sa noyade, du fond des océans. Chevalrex chevauche l'impertinence de sa jeunesse en la cravachant avec la candeur de son génie mélodique.
Jean Elliot Senior
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Balises: Catapulte, Chevalrex, chronique, review
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Balises: Eddy La Gooyatsh, les trinitaires, manuel etienne, metz, release party, vaudémont
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Au contraire de Sharon Jones et ses Dap Kings qui recyclent avec talent mais sans vision, mais exactement comme "Blue Lines" de Massive Attack au début des années 90, le premier effort du collectif londonien Ibibio Sound Machine, regarde en arrière sans pour autant tourner la tête. Un exercice périlleux. Sauf pour Linda Blair dans « L’Exorciste ». Et une comparaison qui pourrait paraître écrasante. Elle ne l’est pas, car les deux entités ne partagent pas les mêmes ingrédients.
Au mélange de soul, de hip hop et de reggae qui faisait le sel de ce premier album du groupe à tête chercheuse de Bristol, Ibibio Sound Machine substitue des filiations encore plus disparates. Disco, gospel, post punk, électro psychédélique et, comme un mantra, l’afro-beat, le funk et la fusion tels que malaxés en Afrique de l’Ouest dans les années 70 et 80. Ce n’est bien évidemment pas un hasard s’ils sont signés sur le label Soundway, spécialisé dans la réédition des perles rares de cette période aventureuse et chatoyante, mais qui laisse de plus en plus d’espace à la nouveauté.
Proche des racines qu’il convoque, Ibibio Sound Machine garde la tête levée vers des cimes encore inexplorées. Non pas que le disque expérimente plus que de raison. L’essentiel de la musique dont il se nourrit reste instinctif, immédiat. Et tous les musiciens sont à l’unisson. La voix d’Eno Williams, chanteuse d’origine nigériane née à Londres, est comme un caillou qui ferait des ronds dans l’eau, elle claque et caresse en même temps. Le génial guitariste d’afro-rock Alfred Bannerman joue mélodique et affûté. Les lignes de basse de Léon Brichard sont serrées comme un pantalon de Mick Jagger. Et le reste de la troupe, ils sont huit au total, cuivres, percussionniste, batteur, tisse un tapis de textures rythmiques et mélodiques absolument imparable.
Au final, on croit deviner, on suppose, on espère, que les dix titres épatants de ce disque virtuose, ne sont que le début d’une longue aventure.
Arnaud
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Balises: chronique, differ-ant, Ibibio Sound Machine, review, Soundway Records
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Après 2 albums et un EP plutôt réussis Real Estate revient avec un nouvel album lumineux.
Dès les premières notes de "Had To Hear" il n’y a aucun doute sur le fait que ce disque soit la parfaite bande-son de road trips romantiques à souhait, impression confirmée par la finesse mélodique de "Past Lives" où nostalgie 60’s flirte avec un optimisme béat assumé.
Le premier single "Talking Backwards" aux guitares enchevêtrées rappelle parfois le superbe (et unique) album de The La’s comme si le groupe de Ridgewood ( New Jersey) s’était immédiatement téléporté à Liverpool.
Délicatement exécutés, ces 10 titres respirent la sérénité d’une indie pop dreamy arrivée à maturité.
La classe naturelle des arrangements de l’instrumental "April’s Song" et l’intemporalité des thèmes de "How Might I Live" et "The Bend" prouve à quel point le trio devenu quintet maîtrise sa jangle pop langoureuse.
Entre surf rock cosmique et missives byrdsiennes en puissance (Navigator) cet album se décline en plusieurs vignettes aux accents parfois psychédéliques qui conservent la capacité de nous plonger dans la rêverie la plus intime possible (Horizon).
Au final Atlas est un disque parfait pour la saison printanière : léger, sensible, sentimental, sensuel et radieux.
Que demander de plus ?
Cyrille
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Balises: atlas, chronique, domino, Real Estate, review
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Depuis 1985 le festival du Printemps de Bourges a permis de mettre en place le dispositif de repérage et de sélection le plus identifié par les professionnels des musiques actuelles.
Les Inouïs ( anciennement découvertes) ont vu passer en bientôt trente ans plus de trois mille groupes d’esthétiques diverses et variées passés au filtre d’une sélection pilotée par vingt-neuf antennes régionales et 5 conseillers artistiques .
Le dispositif a découvert entre autres : Les Têtes Raides, Juliette, Frànçois and the Atlas Moutains, Juveniles, Chapelier Fou, Chinese Man ...
Cette année le jury sera présidé par Albin de la Simone. Et pour la première fois les Inouïs seront en tournée dans 5 villes métropolitaines à l’automne prochain.
Voici donc les trente deux groupes sélectionnés cette année :
En rock/pop/fusion :
Kid Wise, Pethrol, Johnny Mafia, Robbing Millions, Artuan de Lieree, Mark Berube, Bisou Bisou, The Buns, We Are Match, My Ant, Casablanca Driver, Baptisein & The Secret Yolk et Fragments.
En hip hop :
Billie Brelok, Schlass, Pih Poh, Scoop & J.Keuz, Artcore State Of Mind et Alex Sorres..
En musiques électroniques :
Fakear, Weekend Affair, Thylacine, Miso Soup, Andromakers, Postcoïtum et Comausaure.
En chanson, world :
Parad et la Gallera Social Club, I.S.L.A , Grand Blanc, Feu ! Chatterton et l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamps.
Autre groupes que Ground Control To Major Tom va surveiller de près : Bisou Bisou, The Buns, Fakear, Schlass, Robbing Millions.
Les Inouïs/Printemps de Bourges Crédit Mutuel :
Hip hop le 23 Avril de 12H30 à 15H30
Rock/Pop/Fusion le 24 et 25 Avril de 12H à 15H30
Chanson/World le 26 Avril de 12H30 à 15H30
Site Printemps de Bourges
Cyrille
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Balises: 2014, focus, les Inouïs du Printemps de Bourges, printemps de bourges
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Ca fait des mois que je crie haut et fort à qui veut m'écouter que, selon moi, d'ici quelques années la musique sera complètement gratuite. C'est déjà le cas pour les pirates numérique sans remords, mais ce sera légal d'ici peu. Il ne peut en être autrement. L'économie va se repenser par elle-même. Amen. Je ne vais pas vous ré écrire l'histoire, mais ce qu'ont apporté les internets, c'est la possibilité pour chacun de faire écouter sa musique au monde entier. Du coup, ça suscite des vocations. Trop, certainement. Les jeunes ne rêvent plus d'être pompiers ou astronautes, ils rêvent d'être célèbres. Musique, cinéma, cuisine, stand-up, tout est bon, tout est prétexte à transformer son quart d'heure de célébrité promis par Warhol en 24h, en 35h, en mois. Plus besoin de talent, plus besoin d'avoir quelque chose à dire, l'important étant de le dire et de le faire savoir.
Des groupes, des artistes, il en sort des milliers par jour, des dizaines de milliers. Dans ce maelström, aujourd'hui j'ai croisé la route de Who are you Lutra Lutra ? Je ne sais rien d'eux, ou de lui si c'est un gars tout seul derrière sa connexion internet. J’ai vaguement cherché sur google, mais tout ce que ça m'a sorti c'est un lien vers Kazimir Malevitch, l'un des premiers peintres abstraits du XX°, celui qui a peint un carré blanc sur fond blanc, White On White (le nom du EP). Et je trouve que l'analogie ici est parfaite, un groupe, au milieu d'un groupe, au milieu du net, perdu derrière un nom bizarre. Tout se perd tout se mélange, tout est invisible au plus grand nombre si on ne prend pas la peine de chercher, de s'arrêter, d'écouter. Alors je me suis arrêté sur Who are you Lutra Lutra ??
Ce disque, c'est d'abord une voix, un timbre susurrant, un souffle glacé qui vous réchauffe. L'instrumentation est minimale, le tempo aussi et l'album à la grandeur d'être court : 27 min de musique de chambre 2.0, bricolée avec des toys instruments qui ronronnent tristement un spleen que seul l'adolescence charrie. On marche dans l'intime jusqu'aux genoux, comme une balade en raquettes dans 50 cm de poudreuse sous un ciel bleu d'hiver. On se surprend à penser que c'est beau, qu'on est tout petit au milieu du grand rien. C'est beau et on ne sait pas pourquoi, on aime mais on ne sait pas pourquoi, c'est inutile, mais on y revient. White On White c'est un peu comme faire l'amour avec un(e) inconnu(e) dans un bar, c'est bon, c'est fugace et on voudrait que ça recommence.
Jean Elliot Senior
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Balises: bandcamp, chronique, review, White On White, Who Are You Lutra Lutra ??
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Si Stephen Malkmus et Chan Marshall avaient une sœur commune, elle s’appellerait Courtney Barnett. Cette australienne de 25 ans est la sœur dont bon nombre d’entre nous a toujours rêvé d’avoir. On l’imagine un peu garçon manqué, en train de piquer notre tee-shirt de Sonic Youth ou notre chemise à carreaux dix fois trop grande pour elle. On l’imagine aussi facilement en train de piocher dans notre cdthèque le premier album de Liz Phair. Courtney Barnett est le genre de fille qui pourrait, aux yeux de vos copains, paraître plus cool que vous. Elle est la simplicité et la sincérité incarnées.
Dans ce premier album regroupant ces deux premiers EP, l’Australienne n’hésite pas à se mettre en avant et utiliser le « je » dans chaque morceau. Elle ose aussi le franc parlé ou l’ironie. Elle respire une certaine liberté qui s’exprime dans les différents styles musicaux qu’elle emprunte aussi bien au folk, au blues qu’à la pop. Elle mélange les genres, parfois même prend des risques comme sa reprise de "Black Skinhead" de Kanye West lors de son passage dans une radio australienne. Derrière ses ritournelles faussement légères, Courtney Barnett redonne vie à l’esprit slacker. Elle sait écrire des chansons et les chanter à la manière d’une conteuse dylannienne. Avec humour et autodérision, elle raconte ses amours déçus (History Eraser) ou anonymes (Anonymous Club). Elle ne rougit pas lorsqu’elle parle de ses jeux solitaires (Lance Jr) ou de son intérêt pour les paradis perdus (Avant Gardener).
Dans ses ruminations pleines de mélancolies et de désenchantements, Courtney Barnett nous offre en reflet des extraits de vie quotidienne de chacun d’entre nous. Une vie baignée de normalité. Tout ceci fait-il de Courtney Barnett la première artiste normcore ? Peut-être, mais ce qui est sûr c’est qu’elle est la nouvelle sensation pop de 2014.
Damien
)
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Balises: chronique, Courtney Barnett, review, The Double EP: A Sea of Split Peas
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J'ai eu assez de chance pour connaitre mon arrière grand-mère, mes deux arrières-grands mères même. J'en ai des souvenirs assez confus. Comme souvent quand c'est confus dans notre mémoire, on attache des petits détails autour d'une entité. Ma première arrière-grand mère avait transformé sa maison en une annexe du refuge de la SPA locale. Dans ma tête je l'ai donc rangée avec l'odeur de pisse de chat et l'image d'une énorme cage en plexiglas avec un perroquet gris du Gabon dedans qui sifflait la Marseillaise. Mon autre Grand-mère, c'est le pâté en croûte qu'on mangeait chez elle le dimanche midi et la boîte de boudoir au sucre qu'elle me donnait quand nous partions.
Je dois confesser que je n'avais jamais écouté du Bertrand Burgalat avant ce disque. Mais par contre il était déjà dans ma mémoire. Je l'avais rangé avec l'image qu'on connait de lui, de dandy à grosse lunettes et à costards seventies. Un des avatars du monde moderne dans lequel nous vivons étant que, bien souvent, on voit un artiste avant de l'entendre. Je vois Burgalat depuis 15 ans, mais je ne l'avais jamais entendu. Mais Burgalat était quand même dans ma mémoire. A.S Dragon aussi. Enfin plutôt les seins de la chanteuse. Dans ma mémoire A.S Dragon c'était un groupe de rock vintage avec une chanteuse qui se déssape dès que le volume monte. Remarque que la seule fois que je les ai vus, jouant sur une remorque de camion posée sur un terrain de basket, elle ne s'était pas mis à poil. Malheureusement. Je me souviens également que l'ampli du guitariste avait pris feu au bout de 2 morceaux, confirmant de fait ce qu'on me dit depuis toujours sur les Amplis Vox AC-30, ils sont fragiles. Ce matin j'ai donc pu enfin mettre de la musique sur l'image de Burgalat qui est dans ma tête depuis 15 ans. A l'écoute du premier morceau j'ai eu un peu peur. Ca part piano solo, piano scolaire même. Pendant que le premier morceau s'écoulait j'ai jeté un oeil sur la fenêtre Itunes qui m'annonce 20 morceaux et 1h25 de musique. Là je me suis dit, ça va être long. Et ce le fut. Pas forcément pénible, mais long. L'album est un double live donc. Burgalat avec A.S Dragon en backing band, mais sans la chanteuse aux petits seins. Il y aussi quelques morceaux de Burgalat avec Aquaserge, que je ne connais pas non plus. Le premier morceau passé, ça s'enflamme un peu, le groupe entre en action, le groove monte. Tour à tour j'ai pensé à Henri Salvador ou à Katerine qui se prendrait au sérieux, le tout posé sur des glaçons des années 80 et un zest de Jacques Demy.
Tout est propre et lisse, ça joue bien, les textes sont beaux, la voix plaisante. En fait ce disque à toutes les composantes d'un repas du dimanche midi chez mon arrière grand-mère : très bon quoiqu'un peu trop gras, sans fautes de goût, mais beaucoup trop long.
Jean Elliot Senior
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Balises: Bertrand Burgalat, chronique, La Nuit est Là, review, tricatel
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Le respect. Voilà ce qu'inspire le dernier album de Stanley Brinks, simplement le respect. Non pas tant par la qualité musicale de ce nouvel album, le 101eme en date, non, à ce niveau là, les connaisseurs du personnage ne seront pas pris à rebrousse poil (pour les autres imaginez Bob Dylan avec du talent), non vraiment, si ce disque impose le respect c'est justement pour tout le reste, tout ce qui n'est pas musique.
Pour la faire courte, André Herman Dune alias Stanley Brinks, est une tête de mule, un entêté, un Pitbull. Il ronge son os, dans son coin, depuis des années, sans grogner, sans rien demander à personne, sans grands rêves, sans grandes prétentions. Il fait ce que tout musicien devrait avoir le courage de faire : il n'essaie pas de vivre de sa musique, mais il vit sa musique. Il ne concède rien, il ne rêve à rien, il n'ambitionne rien. Non, Stanley creuse, ronge, écrit et ré écrit la même chanson, le même texte, les mêmes émotions, le même quotidien, comme il le fait depuis plus de 15 ans maintenant. Stanley à la superbe des gens inspirés, le courage des peintres impressionnistes qui ont sortis leurs toiles au grand air. Pour l'avoir rencontré plusieurs fois, Stanley n'est pas forcément sympa, il s'en fout. Il ne nous doit rien, il vit sa musique point. Stanley c'est celui qui à dit non. Peu importe les sacrifices, peu importe les fâcheries, les vexations, Stanley veut juste écrire et chanter. Point. Il a deserté un groupe au paroxysme de la hype, il a déserté la France, pour Berlin et une vie sur la route, il s'est défait de tout ce qui pollue la création musicale, les artifices, le marketing, les plans de carrière, les contrats, les attachés de presse, les médias même. Il a poussé l'abnégation jusqu'au sacrifice ultime : sa vie. Stanley Brinks s'est dissout dans sa musique, comme un Van Gogh s'est dissout dans sa peinture.
Alors pour ça je dis respect.
Jean Elliot Senior
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« Culture Reject n’essaie pas de ressembler à qui que ce soit. Il joue sa musique avec une douceur infinie. Comme pour contredire le titre donné à l’album, rien n’est ici joué avec force. Les mélodies sont d’une limpidité incroyable sans jamais tomber dans la platitude. Touchantes et pleines de finesse, les mélodies s’incrustent en vous et ne vous quittent plus.» Voici la façon dont on décrivait l’année dernière Forces, second album du Canadien sorti chez Specific Recording.
Et comme si ses mélodies n’étaient pas suffisamment incrustées dans notre cerveau, Michael O'Connell nous redonne aujourd’hui de ses nouvelles depuis l’autre côté de l’Atlantique en publiant le clip de Talkin’Easy. Un clip en clair-obscur fait d’ombre et de lumière avec ce qu’il faut de mélancolie pénétrante.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, le label Specific Recording envisage la reissue du premier album éponyme sorti en 2009. Puis, autre info à prendre au conditionnel, Michael O’Connell travaillerait sur son prochain album avec des membres de Broken Social Scene.
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Balises: chronique, culture reject, forces, review, specific recording
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Thee Verduns
Gabriel Sullivan
Lonesome French Cowboy & The One
Howe Gelb
Merci Pauline
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Ne tournons pas autour du pot(head ?). Ne laissons pas plus longtemps planer le suspense. Si vous aimez The Brian Jonestown Massacre, The Wise Dude’s Revolver est pour vous. Derrière cette comparaison paresseuse, qu’ils n’ont pas fini d’entendre, tout a déjà été dit. Mais c’est sans compter sur la séduction immédiate et la singularité que procurent ses quatre premiers titres.
Ces jeunes gens sous Methodrone, à qui tout réussit (sélection Inouïs Printemps de Bourges, première partie d’Aqua Nebula Oscillator…), connaissent une ascension fulgurante. En seulement deux ans d’existence, The Wise Dude’s Revolver a créé son propre son néo psychédélique pour donner un résultat d’une profonde maîtrise et d’une maturité qui n’a d’égal que l’insolence de leur jeune âge.
Hide & Run joue à cache-cache avec un psychédélisme brumeux nimbé de nappes aériennes. Sailing Away vogue vers des rivages d’une pop plus terre à terre tout en gardant la tête dans les étoiles. Long de sept minutes, The Murder (is my best friend) est une épopée nonchalante qui n’attend que les deux dernières minutes pour nous exploser en pleine figure comme un bad trip. Heureusement, la ballade lysergique Fuck You (Vol.1) est idéale pour redescendre de ces instants de haute volée.
Oniriques à tout point de vue, ces quatre titres n’ont finalement rien à envier à la bande d’Anton Newcombe. Ce premier EP éponyme est un disque de fumette sans fumée. Espérons qu’il permette au groupe nancéien de connaître de beaux Echoes.
Damien
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Pop déconstruite, pop de chambre voici les termes utilisés par Fenster pour définir son univers musical.
En effet à l’écoute de ce deuxième opus de la formation berlino-newyorkaise on peut comprendre ces définitions.
Force est de constater également le chemin parcouru depuis l’album Bones paru en 2012 qui proposait une folk/pop bidouille cherchant ses démons sans jamais vraiment les trouver.
Le côté convenu et un peu trop sage du premier album disparaît complètement sur ce Pink Caves.
Dès l’intro cérémoniale de "Better Days" on comprend immédiatement l’ambition du groupe, le son est ample les structures harmoniques aventureuses et la voix de JJ Weihl s’avère complètement envoutante.
Les arpèges de "Sunday Owls" paraissent bercer un cocon fantomatique évoluant dans une atmosphère lancinante à souhait.
L’alternance de voix masculines et féminines apporte une dimension supplémentaire aux compositions notamment sur le très poppy "In the Walls" ou sur le ténébreux et introspectif "The Light".
Certains titres se démarquent ("Hit & Run", "1982") par une volonté plus accrocheuse mais globalement l’ambiance de l’album est aérienne à l’image de "True Love" et "On Repeat" où la voix de JJ plonge instantanément l’auditeur en état d’hypnose.
Une tonalité délicieusement obscure hante les 12 titres de Pink Caves comme si les trois musiciens voulaient expérimenter en façonnant leurs erreurs et mettre en valeur une naïveté et une fraicheur qu’ils semblaient avoir perdu.
La grâce de "Mirrors" et "Creatures" confirme que le label Morr Music ne s’est une fois de plus pas trompé avec ce trio qui n’a pas besoin d’ouvrir la fenêtre pour chasser les apparitions spectrales qu’évoque leur musique.
Cyrille
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